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Dans les ailes du vent
Et je rejoins la course du vent
À grands coups de kérosène dans l'Éther
Mes joies, mes peines quittent la terre
Elles se lient à l'azur éclatant
Les hauteurs forment un second océan
La terre lointaine et floue comme l'eau
La blancheur des nuages tels des ilôts
Mais le ciel est le même, aussi arrogant
Le marbre des nuages se fait uniforme
Les arbres, les champs se font inconnus
Peut-être est-ce la mer que je ne vois plus
Le monde semble avoir perdu ses formes
Les repères terrestres se sont effacés
Mais aucun ange ne peuple le ciel
Seulement un silence et un froid cruels
Qui laissent s'envoler les rêves égarés
Note: J'ai commencé ce poème lorsque j'étais en avion mais je l'ai finis quand j'étais à terre. Ce que je voulais ce n'était pas seulement décrire le paysage tel quel mais le décrire à travers mes yeux avec ce qu'il m'inspire et mes propres métaphores.
Tags : poeme, voyage, avion, ciel
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Commentaires
Les anges que tu ne vois pas enrichissent ton cœur, et ton âme de tous ces mots que tu a couché sur le papier de ton esprit...laisses couler toute cette calligraphie sublime, qui goutte à goutte...te conduirons vers cet océan poétique que tu maitrise admirablement....
Annie