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Morts lors d'un lugubre rêve
On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitareMais je chante, proclamant au-delà du ciel,
Leur souffrance, leur désespoir irréel.
Quand ils marchaient dans le désert.
Quand la mort emplissait l'air.Nés quelques part, nés au mauvais endroit,
Une pensée en trop, une idée en soi.
A leur mort ils priaient les cieux,
A leur mort ils suppliaient Dieu.Prétendu ami des Hommes du Nord,
Leurs hôtes ont voulu leur mort.
Les descendants du grand Sultan,
Enfant de l'empire Ottoman.Les ont tués, exterminés jusqu'au dernier.
Leurs corps ont été entassés,
Dans les fossés des routes désertes,
Étaient leurs cadavres inertes.Ils ont massacré les enfants d'Adam et Ève,
Morts lors d'un lugubre rêve.Note: C’était un exercice durant un cours de français, en prenant comme premier paragraphe un extrait de Nuit et Brouillard de Jean Ferrat (ici le seul paragraphe qui n'est pas en italique) écrire un poème engagé.
Tags : poeme engage, genocide armenien
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