• Pensées vagabondes

     

    La vitre se parsème de gouttes

    Quelques flaques éparses sur la route

    Et derrière les traits chaotiques

    Tracés par la fine pluie, s’applique

    Un reflet un peu flou, presque estompé

    Le ciel et les forêts embrumés

    Le monde s’assombrit d’un noir mat

    Le bitume devenant noirâtre

    Sous seulement quelques gouttes d’eau

    Si haute par-delà les oiseaux

    Corps célestes peut-être déchus

    Tombant sur ces toits un peu perdus

    Et moi, qu’une ombre filant entre elles

    Inscrit quelque part dans ma prunelle

    Cette route noire et ce ciel gris

    Ces nuances de monotonie

    Appartenant à un faux automne

    Dans un trop fidèle monochrome

    Brisé par des reflets lancinants

    Les feux et les néons dans le vent

    Ce même vent qui effacera

    Ce paysage sans un éclat

    Brillant pourtant d’une beauté sobre

    Comme si Septembre était Octobre

    Qu’importe la beauté n’a pas d’heure

    Ni de lieu qui lui serait meilleur

     

    Note : J’ai écrit ce poème en regardant par la vitre alors que j’étais en bus. J’ai toujours trouvé à la pluie quelque chose de beau, une beauté qu’on ne trouvait pas ailleurs. Dans ce poème j’ai voulu montrer que chaque chose à une part de beauté et qu’il faut juste savoir la regarder du bon angle.


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