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L'herbe est rougie par le feu et le sang
En contrebas l'eau prend la teinte du soleil couchant
Le doux crépitement des flammes chante un air doucereux
Il berce les arbres horrifiés par les corps cadavéreux
Les vivants ont délaissé ce lieu envahi par les morts
Ils tentent de sauver ceux qui s'abandonnent au sort
Ils sont des vainqueurs, mais les vivats ressemblent aux pleurs
Les horreurs et les immondices gravés dans leurs cœurs
En haut de la colline règnent les charognes
Dévorant les suicidés dans leur honneur borgne
Les katanas ondoyants gisent entre les cerisiers
Et Fūjin se souvient des cris des décapités
Comme à travers une brume irréelle partent les âmes
Récoltées par les Shinigamis, elles laissent corps et lames
Elles délaissent aussi leurs anciens compagnons d'armes
En les abandonnant au deuil et aux larmes
Les vivants n'oublieront pas ce funeste jour
Dans un coin d'âme resteront ces souvenirs, pour toujours
Ils se souviendront de l'eau à la teinte du soleil couchant
Et de l'herbe qui était rougie par le feu et le sang
Note: Tout d'abord merci à Maddy d'avoir proposé ce thème ("Japon médiéval après une bataille"), sinon je ne me serai jamais attaqué à ce genre de thème, mais au final son écriture a été intéressante et enrichissante. Ce poème se déroulant au Japon vous n'aurez peut-être pas toutes les références nécessaires. Alors Izanami est la Déesse de la Création et de la Mort, Fūjin le Dieu du vent et enfin les Shinigamis sont des divinités psychopompes, un peu comme la Faucheuse dans le monde Occidental sauf qu'il y en a plusieurs.
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Je suis une créature de la Nuit
Vivant et mourant sur les pavés
Tu es un être de clarté et d'esprit
Marchant parmi les êtres éclairés
Chaque nuit je parcours les rues ombrées
Avec les rats suivant ma silhouette fuyante
Parfois je te vois à travers les vitres embrumées
Tu regardes dehors et ne me vois, si innocente
Chaque jour tu parcours les rues mondaines
Avec les galants te poursuivant bel et bien
Parfois tu me donnes quelques pièces lisant ma peine
Je retiens tes traits, tu effaces les miens
Chaque soir tu oublies le fait que j'existe
Alors que moi je m'accroche à ton image
C'est grâce à elle que je tiens et persiste
Si seulement je réussissais à te tenir en rage
Ce matin je te vois comme toujours
Tu me tends quelques pièces et je te souris
Je suis de la Nuit, toi tu es du Jour
J'espère en secret une aube infinie
Note: J'ai écrit ce poème selon le thème proposé par Elrad: "L'ombre et la lumière".
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Étendue d'arbres et de verdures,
Côtoyant cette immensité où poussent les graines ;
Ainsi se joue la Nature,
Des frontières et limites vaines.
C'est une terre couverte par les blés.
Où viennent gambader les chevreuils,
Et penser les éthérés.
Une terre où ne peut que s’éterniser notre œil.
C'est une entité imparfaite,
Courbée par de légers vallons.
Mais d'autant plus parfaite,
Dans ses maigres imperfections.
C'est un lieu intemporel,
A la terre humidifiée par la pluie,
Où les gouttes ruissellent
C'est un champ, et le temps n'a pas d'emprise sur lui
Sensible aux vents changeants,
A la grêle et aux intempéries
Impassible face aux ravages du temps
C'est un champ, et le temps n'a pas d'emprise sur lui
Note: J'ai écris ce poème sur, vous l'avez compris, un champ. C'est près d'un endroit que j'apprécie énormément, et un après-midi je suis allé marcher dans ce champ. J'ai dû y rester bien trois heures à penser et écrire ce poème.
Si vous le voulez, vous pouvez mettre dans les commentaires des thèmes pour un poème que je j'écrirai. Proposez votre idée dans la Shoutbox (Exprimez-vous!) ou en commentaire. Vous avez jusqu'au 15/03/2017, je réaliserai le poème peu de temps après.
Résultats:
Daesh: 25%
Le printemps: 75%
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Après une présentation rapide de mon blog, je voudrais vous parler un peu plus de mes poèmes et du nom de mon blog L'âme de la plume. J'ai écrit quelques poèmes étant enfant mais celui que je considère comme le premier est Il ne faut pas oublier, je l'ai écris à l'âge de mes 12 ans. Pourquoi je le considère comme mon premier poème ? Car à mon sens c'est le premier qui à l'âme d'un poème, qui apporte quelques choses et qui de plus à une plume plus agréable à lire que les précédentes. Vous pourrez me demander également pourquoi la poésie ? Eh bien je ne sais pas trop, après avoir écrit Il ne faut pas oublier la poésie s'est présenté clairement devant moi et je l'ai attrapé. Et puis petit à petit la passion de la poésie est devenue besoin. Aujourd'hui j'écris car j'ai besoin de coucher mes sentiments sur le papier et même si ma plume écrit sur un paysage, écrire m’apaise.
Maintenant j'aimerai vous parlez du style de poème que j'écris. Au début j'ai commencé avec des poèmes sur la vie, si je puis dire, puis j'ai rédigé des poèmes sur la nature, sur les paysages qui s'ouvraient devant mes yeux. Mais maintenant j'écris sur tout, des poèmes d'amour bien évidemment, des poèmes sur l'amitié, des poèmes lyriques, des poèmes sur la société et ses travers, sur la solitude, sur l'amitié, sur le voyage... Tout sur ce que mon âme à besoin de s'exprimer en somme.
Je pense que vous avez tous compris le titre de mon blog, L'âme de la plume. La plume pour symboliser ma littérature, mes écrits, mes fictions, mes poèmes... Et "âme" car au final avec ces écrits, je vous offre mon âme sur un plateau d'argent. Car à mon sens on comprend plus quelqu'un en lisant ses écrits qu'en le côtoyant.
J'espère que mes thèmes vous plairont et que ma plume saura toucher votre cœur...
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Voilà une ébauche du plan de Dem'Breck. La cité du peuple dans l'Ancien langage. Cette ville a abrité de nombreuses générations de Résistants. La cité s'est construite petit à petit sans rues bien tracées ou autres. Les maisons sont donc placées de façons aléatoires. Cette organisation permet une très mauvaise défense une fois les murs franchis. Vous pouvez aussi remarquer quelques maison à l'entrée de Dem'Breck ces maisons comme beaucoup d'autres ont été détruites lors du siège de Dem'Breck.
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