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Pollution lumineuse
Y-a-t-il déjà trop de gens heureux ?
Le bonheur est-il si contagieux et venimeux ?
Et trop peu de personnes qui existent
Avec au fond d’eux qu’un vide triste ?
Alors éteignons donc nos étoiles
Et sur la vérité rabattons le voile
Laissons le ciel, reflet de notre propre âme
S’assombrir pour planter la dernière lame
Si nous ne sommes pas déjà au fond de l’abîme
Forçons-nous à délaisser les cimes
Forçons-nous à nous vider de nos larmes
Puisque c’est enivrant de perdre nos armes
Faisons donc taire égoïstement nos vies
Même si ne reviendront pas les étoiles péries
Ne vous estimez pas donc stupides ?
De par vos actes insipides
Ne pensez-vous pas que vous avez tort ?
Qu’il faudrait être heureux de ne pas être mort
Qu’autres parts les gens peinent à exister
Mais pourtant ne s’apitoient jamais
Note : Je préfère normalement me taire sur le sens des poèmes mais je pense que pour celui-là une explication n’est pas de trop. Si vous avez déjà un avis bien tranché et qu’il vous convient ne lisez pas la suite. Je parle donc ici de certaines personnes qui cherchent à être triste pour attirer l’attention sur eux, comme si la tristesse avait quelque chose d'attirant. Certes en tant que « poète » (ce n’est pas à moi de décider si je mérite ce terme mais je n’en voyais pas d’autre) je considère la tristesse comme une source d’inspiration. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faille la chercher. Enfin le titre, le poème étant placé sous le signe du sarcasme (sauf la fin) le titre l’est aussi. Je compare le bonheur à une lumière, et comme si tous ces bonheurs étaient de trop, un peu comme une pollution (ici donc je n’utilise pas le terme « Pollution lumineuse » dans son sens propre), mais je pense plutôt qu’il y a trop de gens qui vivent dans le noir et pas assez qui brûle de cette lumière.
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Commentaires
1Legardiendel'histoirDimanche 13 Août 2017 à 10:57L'explication donne du sens merci.bravoRépondre
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